Le saviez-vous ?
En France, les conducteurs font une pause en moyenne toutes les 2h49, 33% des conducteurs Français ne font jamais de sieste pendant un long trajet (Observatoire 2017 de la Fondation Vinci pour une conduite responsable).
Conduire fatigue les yeux, le système nerveux et les muscles. Le stress, des nuits courtes et des journées éprouvantes augmentent le risque de somnolence au volant et d’accident, surtout sur des trajets longs et répétitifs où la vigilance diminue. Pour le conducteur fatigué, la pause s’impose. Résumé des bonnes pratiques pour rouler en toute sécurité.
Chez le conducteur, la fatigue entraîne une perte de concentration et de vigilance sur la route. Les réflexes sont plus lents et les gestes plus difficiles à coordonner. Le champ de vision peut également être rétréci. La fatigue augmente ainsi le risque d’assoupissement au volant, première cause d’accident sur autoroute.
Rouler la vitre ouverte, consommer des boissons énergisantes ou augmenter le son de la radio ne suffisent pas à combattre le risque de somnolence.
Seul remède à la fatigue, une pause au minimum toutes les deux heures sur les longs trajets, même s’il ne vous reste que quelques kilomètres à parcourir.
N’hésitez pas à augmenter la fréquence des pauses en cas de conduite de nuit, d’intempéries ou de fortes chaleurs, qui augmentent la fatigue au volant.
Une pause doit durer au minimum 10 minutes, le temps de s’aérer et de se dégourdir les jambes. Profitez-en aussi pour vous réhydrater (avec une boisson non alcoolisée) ou prendre une collation.
Aucun élément ne remplacera cette pause, rouler avec la vitre grande ouverte ne vous apportera qu’un coup de fouet momentané, il en est de même pour le café, boissons énergisantes et écouter de la musique à fond.
Primordial, octroyez-vous une véritable moment, au minimum 10 minutes.
Sortez de votre voiture et profitez-en pour aérer l’habitacle, faites au minimum trois fois le tour du véhicule pour dégourdir vos jambes, l’ideal étant de marcher 5 minutes.
Oxygénez-vous, prenez des grandes inspirations par le nez et expirez par la bouche et n’oubliez pas de vous réhydrater, si possible avec de l’eau.
Vous pouvez profiter également des animations proposées cet été sur de nombreuses aires d’autoroutes dont la liste est disponible sur le siyte de l’ASFA (www.autoroutes.fr).
Ne cherchez pas à lutter contre la fatigue, vous serez perdant ! Mettez votre fauteuil en position allongée, fermez les yeux et relaxez-vous pendant une dizaine de minutes, à reproduire dès le retour des premiers signes de fatigue.
Cette fréquence d’arrêt constitue un minimum pour un long trajet. Dans certains cas, vous aurez besoin de les multiplier ; conduite de nuit ou avec de mauvaises conditions météorologiques, chaleur…
Autre élément important : votre état de fatigue. Avant même le risque de somnolence, votre corps peut réagir de diverses manières ; ralentissement du temps de réaction, concentration moins aisée, difficultés à coordonner vos gestes, vision moins bonne... Bref ce sera le moment de faire un stop.
Le saviez-vous ?
En France, les conducteurs font une pause en moyenne toutes les 2h49, 33% des conducteurs Français ne font jamais de sieste pendant un long trajet (Observatoire 2017 de la Fondation Vinci pour une conduite responsable).
Etre un conducteur responsable, c'est adopter les bons gestes sur la route. Assurer son véhicule et ses passagers l'est également.
Le risque d’accident lié à l’assoupissement est multiplié par 4 sur la fin du trajet !
Téléchargez notre guide pour lutter contre la fatigue au volant (2,08 Mo)
Les 6 bons réflexes, pour une route plus sûre !
Je fais attention à moi...
Mon état de santé, physique comme moral, peut m'amener à être moins vigilant. Aux premiers signes, je fais une pause. Je ne bois pas avant de prendre le volant, et je fais attention au risque de somnolence lié à la prise de certains médicaments
Et à mon environnement...
La météo peut me jouer des tours. J'adopte la conduite et l'équipement adaptés. Au volant, je veille à ne pas me laisser distraire : téléphone, musique trop forte...
...Pour la sécurité régulièrement, de tous
Je respecte le code de la route.
J'entretiens et je vérifie l'état de mon véhicule notamment avant un long trajet.
« Rouler la vitre ouverte, consommer des boissons énergisantes ou augmenter le son de la radio ne suffisent pas à combattre le risque de somnolence. »
Un éclat sur votre pare-brise ? Une défaillance sur l’un des équipements de votre véhicule ? Avec les formules « Tous Risques Confort », GMF vous apporte une protection complète et sur-mesure en cas de bris de glace, d’accident, de vol ou de panne.
C’est une diminution de la vigilance, pathologique en dehors du sommeil. Nous connaissons deux périodes d’hypovigilance sur une journée : D’ailleurs, ces 2 phases physiologiques d’hypovigilance correspondent aux horaires les plus fréquents d’accident.
D’ailleurs, ces 2 phases physiologiques d’hypovigilance correspondent aux horaires les plus fréquents d’accident.
Avant le trajet
Pendant le trajet
Augmentation du risque d'accident
Conversation téléphoniquement
Une discussion téléphonique s’avère plus dangereuse qu’une conversation avec un passager.
Le risque majeur du portable au volant tient effectivement à l’intensité de la conversation. Elle n’est pas la même si les 2 interlocuteurs sont à l’intérieur de la voiture, ou si l’un d’entre eux est à l’extérieur.
Dans le premier cas, le passager perçoit la route au même titre que le conducteur et en situation complexe (ralentissement brutal ...), la conversation baissera naturellement d’intensité, voire s’arrêtera. L’interlocuteur au téléphone ne connaît pas la situation dans laquelle se trouve son correspondant.
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